Je suis audiophile, j’écoute des vinyles

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On entend souvent certains passionnés de musique autour de nous clamer haut et fort le fait qu’ils n’écoutent que des vinyles : tu comprends je suis un vrai, moi. Le CD ou pire, tout format dématérialisé n’est pas assez bon pour car “rien ne vaut le son du vinyle”.

Ce phénomène s’est même largement répandu au delà des passionnés de musique ou de l’audiophile moyen pour envahir ce qu’on appelle communément le milieu hipster, vous savez le trentenaire barbu habillé en pantalon bleu et bonnet en plein été qui rote son Mojito en t’expliquant que “tu ne peux pas comprendre, l’ipod c’est de la merde,moi j’ai le vinyle de rihanna c’est hyper mieux”.

vinyle_hipster

Je les vois bien aimer le vinyle ceux là !

Une fois l’envie de sortir la boite à claques passée, intéressons-nous au sujet : le vinyle fait-il réellement mieux que les supports CD ou dématérialisé?

Le vinyle est-il réellement d’une qualité audiophile?

Disons que ça dépend : s’il est bien exploité par du matériel haut de gamme, oui le vinyle est parfaitement capable d’offrir une qualité de son formidable.

Le souci c’est que pour délivrer son meilleur potentiel, il a besoin de platine de haut niveau, régulièrement entretenue et d’un vinyle également en parfait état, régulièrement nettoyé… en clair, il faut y mettre le prix et le temps.

La réalité du vinyle est malheureusement tout autre : notre cher ami hipster a généralement une platine récupérée dans une brocante et choisie plus pour son esthétique que pour sa qualité audiophile, les vinyles prennent la poussière… et la qualité de son est généralement en dessous.

Avantages du vinyle

Je ne veux pas “descendre” le vinyle, qui je le répète a pas mal de qualité pour le mélomane passionné de musique : tout d’abord il y a un rapport “charnel” avec l’objet : c’est tout un cérémonial de choisir son disque, sortir le vinyle de sa pochette qu’on parcourt pour y lire ou y trouver certains détails… la musique dématérialisée est elle, en comparaison froide, sans émotion.

Ensuite, il faut reconnaître que les maisons de disques et les ingénieurs du son font souvent plus attention à ce support et compressent moins le signal audio : généralement le vinyle s’en sort donc mieux dans la loudness war qui consiste à diminuer la dynamique d’un morceau : le résultat est plus flatteur mais moins détaillé, en clair du son taillé pour discothèque ou concours de tunning que pour une écoute audiophile.

A ce jeu, les vinyles s’en sortent généralement mieux comme le démontre cet exemple de l’album The next day de David Bowie, même si en soi, ces bons résultats sont uniquement dus à la volonté des ingénieurs du son et non au support, reste que dans les faits, la dynamique est souvent légèrement meilleure sur un vinyle que sur la version numérique d’un même album.

Inconvénients du vinyle

Pour profiter de cette meilleure dynamique, encore faut-il avoir un matériel capable de l’exploiter : c’est là que ça devient compliqué. Un vinyle et sa platine sont des objets fragiles qu’il faut régler et entretenir (vitesse de rotation, poids du bras, stabilité du plateau…) difficile d’obtenir un résultat de qualité et durable dans le temps et l’écoute finit souvent avec un disque qui saute, des grésillements ou une déformation de son.

Ensuite, si l’objet vinyle améliore l’émotion et l’expérience d’écoute car ajoute le toucher et la vue à l’ouïe (une pochette en chocolat et ce serait le pied) il implique cependant des limitations : nombre de pistes totales, devoir le manipuler pour changer de face ou passer de la piste 1 à 3 par exemple. Par ailleurs, si on a 50 disques c’est gérable, mais avoir une discothèque de plusieurs milliers de disques devient extrêmement problématique en ternes de place, de rangement, de recherche, d’entretien… en musique dématérialisée le tout tient dans la main et on retrouve un album en un clin d’œil.

Je ne parle même pas des accidents qui peuvent arriver et détruire définitivement le vinyle, la perte, le vol ou de l’impossibilité de lire son vinyle autrement que dans son salon : je ne sais pas vous mais moi j’écoute ma musique partout et je suis bien content d’avoir l’équivalent d’un rayon de la fnac dans la poche de mon jean.

Pour finir, le support physique (qu’il soit vinyle ou autre) implique également des limitations techniques : difficiles à cerner dans le cadre du vinyle qui est au format analogique, elles sont claires sur le CD par contre : 16bits, 44khz et 74min (qui correspond de façon totalement arbitraire à la durée de la symphonie préférée du PDG de Sony…) le vinyle impose en plus de changer de face au bout de 4 ou 5 morceaux. Rien de tout cela en musique dématérialisée qui offrent le meilleur de la technologies comme les fichiers HD 24bits 192khz ou le format DSD qui sont probablement très supérieurs au rendu vinyle.

Conclusion

En conclusion, le vinyle à un charme que je ne conteste pas : j’ai beau être un chantre de la musique dématérialisée, j’ai tout de même une platine et des vinyles et je prends également du plaisir à les écouter, même si ça relève plutôt du hobby que de la recherche qualitative.

vinyle_ballade

Pour une faire une ballade c’est top, mais ça tient moins bien la route qu’une twingo !

Ecouter sa musique au vinyle, c’est comme rouler dans une vieille voiture de collection : ça a un charme fou, les gens se retournent sur votre passage mais ce n’est adapté ni pour une utilisation quotidienne ni à une course automobile mais plutôt à une ballade bucolique dans la campagne en compagnie d’Etta, Miles et autres Chett.

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17 réponses

  1. Hifi PC Guide dit :

    @Achille : bien d’accord avec vous 😉

  2. achille blerot dit :

    La guerre numérique/analogique est futile. Pour mettre tout le monde d’accord sur la qualité indiscutable du numérique il existe un test et je l’ai réalisé à plusieurs reprises. Prenez le meilleur de vos vinyles, lisez-le sur la meilleure platine possible et enregistrez-le parallèlement sur un DAT (numérique donc) puis faites le test en aveugle entre la lecture du vinyle originale et celle du DAT, vous ne trouverez pas de différence. La preuve de la qualité numérique. Si vous trouvez le cd moins bon qu’un vinyle c’est parce-qu’en studio le boulot a été mal fait ou bien que le convertisseur numérique/analogique de votre lecteur est dégueu.

  3. Ezechiel dit :

    le message est vieux mais je veux réagir à ce qu’à dit ce gars se faisant appeler Ken.

    Il parle des 8 salopards de Tarantino en 70 mm alors qu’en très grande partie le film a été exploité en numérique. Je mettrai ma main à couper en disant être sûr qu’il ne l’a pas vu en pellicule. D’autant que le numérique dernier cri est capable de restituer quasiment toutes les nuances du format argentique. Si le HDR est utilisé. Parce qu’on fait un télécinéma qui veux dire SCANNAGE de la pellicule.

    Et ce fameux Ken mélange tout en disant que le 70 MM démonte le dolby Atmos. MAIS MERDE. Le dolby atmos est un format sonore, le 70 mm un format d’image argentique (et donc analogique). RIEN A VOIR.

  4. PM dit :

    @ken
    un 32/384 en analogique…
    Z’êtes sûr que vous avez tout compris, là ???
    Pour info, votre “courbe, c’est quoi ? Votre oreille perçoit (au mieux) des vibrations (changement d’état alternatif) 16 000 fois par seconde. Et vous seriez capable de différencier des pentes (une courbe est une succession de pentes) qui évoluent 384 000 fois par seconde… Très fort.
    Mais vos beats et autres gadgets, les ingénieurs du son ils peuvent vous en mettre, enlever ou bien en rajouter QUEL QUE SOIT LE SUPPORT. Le reste n’est que du marketing; qui semble marcher…

    @Renaud LUCIGNONE
    Erreur: c’est nous qui vous laissons à vos fantasmes…
    Je suis beaucoup plus vieux que vous et ai vécu le début des CD. C’est à dire qu’avant, on était bien obligé d’aimer les vinyles: il n’y avait que cela ! NB on laissera de côté les gens qui (à l’époque) trouvaient les 78rpm meilleurs.
    Là où “j”me marre” c’est de voir la pléthore de platines à courroie (objet éminement dégradable et générateur de pleurage) alors que la sortie de direct drive par Technics avait été la révolution dans ce monde.
    Mais, finalement les “audiophiles” (comme vous vous honorez d’être) ce qui les intéresse, c’est le son perse. Vous nous permettrez de rester dans notre domaine, avec lequl le DSD/DXD/PCM/… va très bien : la MUSIQUE.

  5. Ken dit :

    Il suffit d’écouter un cd de Michael Jackson comme History pour voir que la version vinyle est 1000 fois meilleure… Entre un son en 32bits 384khz en analogique et un pauvre cd en 16bits 44khz en numérique… Même au cinéma, il suffit de voir un les Huit Salopards en 70mm pour voir que ça tue l’imax, 4k, dolby atmos et compagnie… Sur un cd, le son est froid, il manque des beats, sur un vinyle on a le son du live pour pas trop cher, il suffit de voir l’album de Daft Punk Random Access Memories, pour entendre que la version vinyle est même supérieure ç la version studio!!! L’analogique, ça suit une courbe et le son est moins fatiguant pour les oreilles et le cerveau, sur un cd le son est plat, froid et n’a aucune vie…

  6. Oskar dit :

    Je suis dans l’ensemble d’accord avec le contenu du post. Il faut tout de même relativiser certaines fausses idées reçues concernant le son du vinyle. On peut en effet avoir un son fabuleux à l’écoute d’un vinyle. Mais cela coute très cher. Je comprends aisément qu’une personne disposant chez lui de plus de mille ou trois mille vinyles puisse investir dans une platine haut de gamme, s’il a le support adéquate. Hors pour celui qui veut s’équiper aujourd’hui en platine et en support c’est la ruine ! D’abord en matériel, il faut compter 1000 euros pour une cellule correcte et environ 3000 pour la platine et le bras. Ensuite il faut acheter le vinyle à écouter qui va avec. Et là vous allez pleurer ! Si vous acheter une réédition actuelle à 10 ou 20 euros à l’origine souvent foireuse, excusez moi mais vous aurez un son de m…e ! à 100 lieues d’une bonne platine cd à 700 euros ! Ou bien il faut mettre le prix et là on tombe dans le délire, des vinyles à 50 ou 70 euros (soit le prix de 5 CDs) ! Alors oui, on peut aller à la recherche des occases ou faire les brocantes, mais là aussi c’est pas donné, (surout si on écoute du jazz) et je me vois mal payer 50 euros pour un vieux vinyle qui valait 10 francs à sa sortie. Bref je ne veux pas démonter le mythe mais pour prendre son pied avec un vinyle, il faut déjà avoir les supports stockés et rangés avec soin, et aussi le matos qui va avec, sinon vous allez vite en revenir. Mettez plutôt l’argent sur un bon transport CD haut de gamme et un dac de course derrière et vous aurez un son de folie. Et il vous restera même des sous pour acheter des CDs dont le prix ne cesse de baisser, contrairement aux galettes noires !

  7. rockhordes dit :

    @ Renaud Lucignone … oui Pink Floyd côte… surtout la version Quadriphonique (ancêtre du 5.1) bien plus rare… j’ai acquéri un ensemble Tourne disque et ampli Quadriphonique pour enfin tester 1 2 c 4 (connectique sortie HP din)

  8. rockhordes dit :

    @PM … dans un reportage vu en 2015, un société Japonaise réalisait de l’encodage de disques vinyles dans des lecteurs laser… 5000€ la bête je crois… avec toute une armada électronique autour…
    bref, sujet éternel de la recherche du st graal sonore…
    … to be continued…

  9. Renaud Lucignone dit :

    Bah si vous avez bien lu j’ai plusieurs système dont un pas trop cher à la campagne et mes vinyle marchent bien dessus aussi.
    Je comprends après avoir mieux lu votre blog que votre but (travail?) est de faire passer votre message à tout prix. Seriez vous en école de commerce? Enfin bref, en fait je préfère que nous soyons en minorité.
    Continuez et faite le maximum d adepte de musique en 0/1 et d’ampli à 100 balles.
    Je vous laisse , moi je suis en compagnie des Pink Floyd. Un album de l’époque tout analogique (qui mystère coûte un bras en occasion. … ) sûrement moins bien que ce que l’on doit trouver sur qobuz mais tant pis pour moi je crois que je vais rester comme je suis.

  10. @Renaud : Bien sur que j’autorise la critique 🙂

    Alors certes, avec un système à 30k (!!) je ne doute pas que vos écoutes soient pleines d’émotion mais votre message est symptomatique de la dérive audiophile justement : pour illustrer la qualité d’une installation vous évoquez systématiquement le prix. Notre cerveau est connu pour ses biais cognitifs très importants : je ne doute pas de votre bonne foi, mais vous pouvez très bien “avoir l’impression” qu’un système sonne mieux qu’un autre uniquement car il coute plus cher, c’est comme ça qu’on trouve des cables à 500€ et des drives à 18k.

    Un peu comme notre palet trouve de façon totalement objective qu’un vin à 100€ est meilleur qu’un vin à 3€, c’est plus cher, donc ça doit etre mieux… vous confondez prix et valeur, et c’est justement l’atout principal du dématérialisé.

    Car oui, une installation de compétition en dématerialisé coute beaucoup moins cher, je vous conseille de tester les amplis numérique dits “FDA” c’est un aller sans retour ou un ampli à 150€ vous donnera l’impression d’en valoir 10 fois plus.

    Je respecte le vinyle et je vais vous étonner mais j’en ai moi même un bon nombre également, j’apprécie leur écoute particulière de même que j’apprécie mon parquet en chêne qui grince quand je marche dessus, mais objectivement et comme le dit 8oris, techniquement un vinyle est très très loin du dématérialisé HD.

  11. 8oris dit :

    @Renaud LUCIGNONE : les écoutes comparatives, les écoutes à l’aveugle, c’est encore mieux. 😉
    Un vinyle n’est pas “meilleur” qu’un CD, techniquement c’est une hérésie. La plage dynamique est plus faible, le rapport signal/bruit plus important. Et si, une qualité d’écoute peut être mesurée, mais heureusement car sans cela le matériel ne pourrait s’améliorer au fil des ans.
    Enfin, vous pouvez trouver que le son est meilleur sur vinyle, mais c’est un avis tout ce qu’il y a de plus subjectif. Comme dit Mike Portnoy “il n’y a pas de meilleur, uniquement des préférés”. A bon entendeur ! 😉

  12. Renaud LUCIGNONE dit :

    Bon, je ne sais pas si vous autorisez la critique mais je vous dirai ceci : J’ai 45 ans, la barbe et je ne porte pas de bonnet en été. Je ne crois pas être snob ou hipster comme vous dites mais je crois que je suis audiophile. Du coup j’écoute des vinyles. J’ai un bon millier d’albums et coffrets et non, ce n’est pas impossible de s’y retrouver. Un peu d’organisation avec l’aide d’ikea suffisent. Pour ce qui est de l’entretien, comme j’aime la musique pour de bon, cela ne me dérange pas de prendre soin de mes disques que je bichonne avec amour et passion.
    En ce qui concerne le matériel, je vous rejoins à moitié : J’ai deux chaines. Une peut être un peu cher (30k) et une autre un peu moins (5k). Sur mes deux équipements, mes disques rendent vraiment très bien. Sur une j’ai une Rega RP6 avec cellule dynavector et sur l’autre c’est une platine Project 1.3 avec une cellule de base. Bien que la différence de prix des deux ensembles soit importante, le résultat est fort charmant dans les deux cas. Là ou je vous rejoins c’est que je pense qu’il faut au moins 2 à 3000 e d’investissement pour écouter des vinyles et là je parle de la chaine en entier bien sûr. Mais un système 100% démat n’est pas moins cher si on veut un résultat digne de ce nom vous ne croyez pas ??
    En ce qui concerne l’écoute : Mes amis, ma familles et moi même avons fait souvent des écoutes comparatives sur tout types de musiques (de Wagner à AC/DC en passant par Daft Punk et leonard cohen) et sur du matériel allant de 3000e à des sommes indécentes (18000 juste pour le drive CD, un esoteric K01 par exemple) .Dans tous les cas le vinyle est gagnant. La musique est plus douce, les basses profondes, les aigues rafinés etc… Peut être sommes nous tous victimes d’une hallucination collective, ou bien tous hipster, ou peut être bien que nous avons simplement convenu de la réalité : Un vinyle est meilleur qu’un CD !
    Ce qui est sur c’est que je n’aurai jamais un rayon de la fnac dans ma poche (à moins d’avoir de très très grandes poches……) !
    Sachez aussi que pour nous, la qualité de la musique ne peut pas être mesurée par une équation ou des chiffres mais par une émotion ressentie à l’écoute. C’est ça pour nous être audiophile : aimer vibrer en écoutant un disque bien enregistré et bien mixé par des gens qui aiment aussi la musique comme une matière vivante et pas comme des 0 et des 1. Ce qui devient malheureusement de plus en plus rare ! le dernier zucchero (même en vinyl) est une honte à ce sujet par exemple.
    Bon, en souhaitant ne pas vous avoir vexé, j’espère qu’un jour vous ferez l’expérience qui vous convaincra pour de bon. La musique c’est comme les alcools, on peut les consommer ou les savourer.

  13. @Ced : c’est à la fois vrai et faux :

    vrai car c’est tellement facile de zapper d’une chanson à une autre, d’un album à un autre, d’utiliser la fonction shuffle… que beaucoup finissent par le faire et de façon exagérée.

    faux car ce n’est pas lié à la technologie employée mais aux choix des utilisateurs, personnellement j’écoute toujours des albums entiers et pourtant vous aurez bien compris avec ce blog que je suis un fan inconditionnel de la musique dématérialisée.

    Après ça dépend aussi de ce qu’on écoute, certains genre musicaux “ambitieux” sont plus propice à cela qu’un album dit “commercial” qui contient surtout un ou deux titres “tubes” et on remplit le vide avec le reste.

  14. Ced dit :

    Moi il y un truc que j’ai retrouvé avec le vinyl qui n’a pas été abordé ici, c’est le fait d’écouter un album en entier. Avec la musique dématérialisée on fait beaucoup de grignotage, on écoute que les meilleurs morceaux, on passe au suivant après 10 secondes, etc.

  15. PM dit :

    @Hifi PC Guide J’aurais du être plus précis. Le multicanaux ne se justifie que lorsque les conditions d’enregistrement y font appel. Je n’achète pas en “multicanaux” des enregistrements de piano seul en studio. Par contre, des oeuvres “chorales” (par ex la captation de la Messe en Si par Savall à Fontfroide) donnent une amplitude supérieure aux seules capacités de la stéréo. Qui plus est, vous pouvez vous placer/déplacer sur une surface qui vous permet de modifier VOTRE écoute sans grave altération du message. On ajoutera que l’actualité de ces media multicanaux garantit une restitution très “large” (favorable aux harmoniques).
    On notera que les (requins de) diffuseurs n’hésitent pas, sous le couvert de medium “à part” (donc plus cher) à refourguer de la stéréo. Il y a lieu d’être particulièrement attentif aux indications au verso de la pochette sur le signal enregistré.
    Pour le moment, je me limite aux supports physiques, car mon équipement ne traite que du 96khz. Mais la prochaine évolution sera vers le dématérialisé “haut échantillonnage”, lorsque je l’aurai changé.
    Merci pour votre blog

  16. @PM : Merci pour vos remarques ! je vous envie concernant le multicanal, personnellement mes rares tentatives sur le sujet se sont avérées infructueuses probablement à cause d’enregistrements non optimisés.

    J’ai lu aussi pas mal de choses concernant un meilleur naturel avec du stéréo (la triangulation de nos deux oreilles + cerveau faisant le reste) quelles sont vos remarques à ce sujet?

  17. PM dit :

    Conscient de l’ancienneté de ce post, j’y mets néanmoins mon avis. Il est rare de lire autre chose que des conneries sur le sujet: votre connaissance vous honore. NB il manque un point de dégradation de qualité: le centrage du trou… L’avantage du CD, c’est qu’au bout de la 100000e copie, le son sera strictement le même que sur la première. Alors qu’en vinyle, les matrices, elles s’usent. Je m’interroge toutefois sur votre appréciation quant à la qualité comparative d’écoute. Les microsillons suivaient les corrections RIAA (censément liées à ce qu’on sait des capacités de l’audition); je pense que les CD suivent strictement la dynamique enregistrée: ce qui pourrait expliquer la différence d’écoute. Quant à votre avis sur l’évolution du numérique, je plussoie ! Du 32/384, on ne voit pas bien ce qu’on pourrait lui reprocher (hormis son “poids”, bien sûr). Bien qu’ayant connu les débuts du CD; puis ses évolutions, je me trouve maintenant confronté à un problème: m’étant mis au multicanaux… je ne puis plus écouter que cela (classique exclusivement). Ma chaîne sait lire tout: SACD, DVD audio, BLR, BLR audio,… mais on trouve de moins en moins de choix dans ces formats… sauf à en payer le prix ! Pratique éhontée des diffuseurs, car s’ils ont un enregistrement en BLR DTSHDMA, et le même en CD stéréo, le travail pour mixer la source de façon à n’en faire que 2 voies est plus important, et, donc, le BLR devrait être moins cher ! On rajoutera la pratique de DG qui propose (généralement de la…) en BLR stéréo une réédition de vieux trucs sortis en CD il y a des années (et donc largement amortis). Les possibilités LINN/Qobuz/etc… sont attirantes, mais quelque peu effrayantes si on n’a pas une liaison internet de première bourre…
    Dernier point (mais on m’a dit que des prototypes existaient): il me paraît faisable (voire facile) de faire lire un vinyle par un rayon laser (avec les précautions que vous indiquez), et en déduire un signal directement amplifiable: et donc plus besoin de codec. Pourquoi l’industrie n’a pas évolué dans ce sens ???

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